Résumé : Germinal par Emile Zola

Résumé de Germinal par Emile Zola.

Ce roman est une véritable défense énergique écrite en faveur de la lutte des misérables et des infirmes, qui cause de l'émotion et du trouble. Germinal est un titre qui a le pouvoir de suggérer le début du printemps dans le calendrier républicain et donc la renaissance du monde par la révolte.
Le héros Etienne Lantier, joli homme, très brun, l'air fort malgré ses membres menus, était jadis machineur dans son atelier du chemin de fer. Giflant son chef, il fut chassé de Lille, chassé partout. Relayant une herscheuse, il a pu trouvé du travail dans la Compagnie des mines dans la fosse de Montsou au Nord de la France grâce à l'intervention de Monsieur Maheu, haveur dans la fosse, et qui demande l'autorisation d'embaucher l'homme et il insistait sur le désir que témoignait la Compagnie de substituer aux herscheuses des garçons comme à Anzin.
Delà Etienne découvre les conditions atroces de la besogne et de vie abominable des mineurs: il témoignait qu'à mesure que la journée s'avançait dans la fosse, l'air s'empoisonnait davantage, se chauffait de la fumée des lampes, de la pestilence des haleines, de l'asphyxie du grisou, gênant sur les yeux comme des toiles d'araignée et que devait seul balayer l'aérage de la nuit. Eux les mineurs au fond de leur trou de taupe, sous le poids de la terre n'ayant plus de souffle dans leurs poitrines embrasées, tapaient toujours à coup de rivelaine.
Sous la conséquence de la crise industrielle et pour sauver les dividendes des actionnaires, la Compagnie des mines décide autoritairement une baisse de salaires. C'était une baisse de salaire déguisée, la compagnie rognerait leurs salaires en inventant un prétexte quelconque : Elle leur prévient que le boisage sera payer à part et l'on réduira proportionnellement le prix de la berline. Le prix de la berline de charbon abattu sera naturellement baissé dans une proportion de cinquante centimes à quarante: les dix centimes diminués sur la berline. Tout cela c'en est trop puisqu'il leur retirait le pain de la bouche.
Etienne, cependant tâchait d'endoctriner ses camarades, auxquels il expliquait son projet d'une caisse de prévoyance où ils trouveront là les premiers fonds pour résister la Compagnie. C'est une caisse de secours. Il n' y a qu'une chose qui leur chauffe le cœur, c'est l'idée qu'ils vont balayer les bourgeois quand l'humanité ne formait plus qu'un seul peuple de travailleur qui avait pour devise : à chacun suivant son mérite, et à chaque mérite suivant ses œuvres.
Etienne résume la situation, si elle voulait décidément la grève, la Compagnie aurait la grève puisque le nouveau système est une baisse de salaire déguisée, et ça réclame de donner cinq centimes de plus par berline.
La famille Maheu avait l'air de comprendre, approuvaient, acceptant les solutions miraculeuses, elle suit Etienne avec la foi aveugle des nouveaux croyants. Cependant l'obstination de la régie à ne pas céder exaspérait les mineurs,elle envoie le petit Négrel en Belgique pour chercher les Borins. Les soldats qui gardaient les fosses protégeaient la descente des ouvriers belges.
En revanche et comme réponse à cette inflexibilité de la compagnie,la grève s'était aggravée : le travail n'avait reprit nulle part: Crèvecœur, Mirou, Madelaine arrêtaient l'extraction, comme le Voreux , Feutry- Cantel et la Victoire perdaient leur monde chaque matin, à Saint-Thomas, jusque-là indemne, des hommes manquaient. Cette grève des charbonniers de Montsou, née de la crise industrielle qui empirait depuis deux ans, l'avait accrue, en précipitant la débâcle, encore 15 jours de grève, il était en faillite.
Et sous le jour grandissant une bande d'hommes et de femmes descendaient du coron, avec de grands gestes de colère. Assurément, l'obstination entassait des ruines: tandis que le travail crevait de faim et d'inanition, le capital se détruisait. Chaque jour de chômage emportait des centaines de mille francs. Toute machine qui s'arrête est une machine morte. L'outillage et le matériel s'altéraient : les dégâts croissant dans les galeries et les tailles, les câbles coupés, les foyers éteints, les générateurs sonnent le vide...
Face à ce désastre des installations minières et l'endommagement des machines, la bourgeoisie a fait recours à l'armée dont soixante soldats ont été alignés sur deux rangs barrant la seule porte restée libre.
ils ont massacré les travailleurs par un ouragan de balles. Les soldats avaient tiré après avoir reçu des pierres jetées par les charbonniers. Plusieurs personnes ont été touchées: vingt-cinq blessés et quatorze morts dont deux enfants et trois femmes, il y avait encore les prisonniers.
L'empire atteint en pleine chair par ces quelques balles, affectait le calme de la toute-puissance.
La Compagnie avait reçu l'ordre officieux d'étouffer l'affaire et d'en finir avec cette grève, dont la durée irritante tournait au péril social: Ils congédièrent les Borains, puis ils firent cesser l'occupation militaire des fosses. Ces dernières s'ouvrent de nouveau avec tout l'obscur travail du bagne souterrain.
Etienne songeait à présent que la violence peut être ne hâtait pas les choses: des câbles coupés, des rails arrachés, des lampes cassées, quelle inutile besogne. Sa raison mûrissait, il comprenait que la révolution renaîtrait sans cesse, demain peut-être avec la grève générale, l'entente de tous les travailleurs ayant des caisses de secours, pouvant tenir pendant des mois en mangeant du pain.

                                                                                              Nafissa Larhrabi



Voir le résumé sur youtube :
Bonne écoute!💗


Voir le résumé sur Facebook:
Bonne écoute💗🤙🤙🤙



Vous trouverez ci-joint le roman intégral de cette histoire.
Cliquez sur les petits carrés au-dessous pour voir les pages du roman.


 
1

 
2
 
3
 
4
 
5
 
6

7


 
8
 
9
 
10
 
11

12


13


14


15


16


17


18


19


20



21


22


23


24


25


26


27


28


29

 
30

31


32


33


34


35


36


37


38


39


40


41


42


43


44


45


46


47


48


49


50



51


52


53


54


55


56


57


58


59


60


61


62


63


64


65


66


67


68


69


70


71


72


73


74


75


76


77


78


79


80


81


82


83


84


85

 
86
 
87

88

 
89
 
90

91


92


93


94


95


96


97


98


99


100

 
101
 
102

103

 
104
 
105

106


107

 
108

109

 
110

111


112


113


114


115


116


117


118


119


120

 
121
 
122
 
123
 
124

125

 
126

127

 
128

129

 
130

131


132


133


134



135


136


137


138


139


140

 
141
 
142
 
143

144

 
145
 
146
 
147
 
148

149

 
150

151


152


153


154


155


156


157


158


159


160

 
161
 
162
 
163
 
164

165

 
166
 
167

168

 
169

170


171


172


173


174


175


176


177


178


179


180


181


182


183


184


185


186

 
187
 
188
 
189
 
190

191


192


193


194


195


196


197


198


199


200

 
201
 
202
 
203
 
204
 
205
 
206
 
207
 
208
 
209
 
210

211



212


213


214


215


216


217


218


219


220

 
221
 
222
 
223
 
224
 
225
 
226
 
227
 
228
 
229
 
230

231


232


233


234


235


236


237


238


239


240

 
241
 
242
 
243
 
244
 
245
 
246
 
247
 
248
 
249
 
250
 
251









Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Résumé : Sur l'eau par Guy Maupassant

Résumé : La légende de Saint Julien l'Hospitalier par Gustave Flaubert

Résumé : La parure par Maupassant