Résumé : Le Bourgeois Gentilhomme par Molière

Résumé du Bourgeois Gentilhomme par Molière

On ne sait ce qui se prépare : quelque chose comme un grand divertissement semblable à ceux qu'aime le roi, qui vient d'en commander un aux deux Jean-Baptiste, encore complices pour peu de temps. En fait, maître de musique, maître à danser, musiciens et danseurs sont là au service de M. Jourdain, bourgeois enrichi entiché de noblesse et de galanterie, dont ils sont prêts, par pur intérêt, à flatter les caprices tout en s'en moquant. Il fait une entrée spectaculaire, étalant avec une prétention ridicule son goût pour les beaux-arts et les belles manières, et son ignorance des unes comme des autres (acte I).



Survient un maître d'armes qui lui donne une leçon d'escrime puis un maître de philosophie qui l'éblouit en lui apprenant doctement ce que tout le monde sait : prononcer les voyelles et faire de la prose ; enfin un maître tailleur qui le revêt d'un habit somptueux et grotesque (acte II).


Sa servante Nicole ne peut s'empêcher de rire aux éclats en le voyant ainsi accoutré et sa propre femme lui reproche de se ridiculiser en se faisant exploiter par tous ces « maîtres » et par un noble (Dorante) qui lui emprunte de l'argent sans le lui restituer jamais. Ce dernier arrive et parvient en le flattant comme de coutume à lui emprunter encore deux cents louis. Il lui parle aussi, à part, d'une certaine marquise. Elle vient d'accepter le diamant qu'il lui a transmis, dit-il, de la part de M. Jourdain, et son invitation pour le soir même. Mme Jourdain n'est pas dupe mais s'occupe surtout de marier leur fille Lucile à Cléonte. Or Nicole se fait mal recevoir de celui-ci et de son valet Covielle qui la courtisait pourtant. Ce dépit amoureux, qui donne lieu à une scène d'anthologie, ne reposait bien sûr que sur un malentendu. Le vrai péril est ailleurs : M. Jourdain ne veut donner sa fille qu'à un gentilhomme. Arrive la marquise, et l'on comprend qu'en utilisant toutes les largesses du bourgeois amoureux, c'est son propre avantage que Dorante pousse auprès d'elle (acte III).


Mme Jourdain, furieuse, interrompt le repas et la fête puis Covielle déguisé vient annoncer à M. Jourdain ébahi et ravi la visite du fils du Grand Turc, amoureux de sa fille Lucile et désireux de devenir son gendre après lui avoir conféré une dignité de son pays, celle de mamamouchi. Cela se fait au cours d'une cérémonie restée célèbre où, de la part de Cléonte déguisé en Turc, un mufti officie dans un sabir cocasse, au milieu de pitreries chantées et dansées (acte IV).


Dorante et la marquise, qui ont décidé de s'épouser, participent à la mascarade au cours de laquelle Lucile, reconnaissant Cléonte, se laisse donner à lui en mariage par son père, avec l'assentiment de sa mère qui a tout compris (acte V).


Si bien que le ballet final est une mise en abyme multipliée à l'infini et comme une apothéose du spectacle : nous sommes invités à regarder tous les personnages de la pièce regardant à la fois un charmant ballet et l'inénarrable bourgeois qui n'a d'yeux que pour l'inextinguible éclat de sa grandeur, dont il saisit le reflet dans leurs yeux et dans les nôtres. Dans les siens, la jouissance définitive de qui.

                                                                             Encyclopédie Microsoft ENCARTA 2008 

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